Une cérémonie à grand spectacle dans l’immense stade des Martyrs de Kinshasa à donné à voir hier vendredi 28 juillet soir, le coup d’envoi des neuvièmes Jeux de la francophonie, que les Congolais veulent voir comme un message d’espoir dans un océan de problèmes. De ce fait, quelques 80 000 spectateurs ont pu voir défiler les 3 000 jeunes sportifs et artistes, venus d’une trentaine de pays, engagés dans les compétitions et concours qui se déroulent pendant dix jours dans la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), plus grande ville francophone du monde avec près de 15 millions d’habitants. En plus de la parade des délégations et de leurs porte-drapeaux, il y a eu « un spectacle en son et lumière qui a présenté le Congo qui change », déclarait en début de semaine le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. Pour rappel, attribués en 2019 à la RDC, ces jeux auraient dû avoir lieu en 2021, quatre ans après ceux d’Abidjan. Mais ils ont été reportés à cause de la pandémie de Covid-19, puis de nouveau en 2022 parce que les équipements nécessaires n’étaient pas prêts.