L'Inde, souvent qualifiée de "plus grande démocratie du monde", connaît une dérive autoritaire inquiétante sous le gouvernement de Narendra Modi. Cette tendance se manifeste par une répression accrue de la contestation et une mise au pas progressive des médias.
Un pouvoir de plus en plus centralisé
Le gouvernement Modi a renforcé son emprise sur les institutions :
- Affaiblissement de l'indépendance de la justice
- Contrôle accru sur les agences gouvernementales
- Marginalisation des voix d'opposition au Parlement
Répression de la contestation sociale
Les mouvements de protestation font face à une répression croissante :
- Utilisation excessive de la force contre les manifestants
- Arrestations arbitraires d'activistes et de leaders d'opinion
- Restrictions sur les rassemblements publics et les réseaux sociaux
Atteintes à la liberté de la presse
Les médias indiens subissent des pressions grandissantes :
- Intimidations et poursuites judiciaires contre les journalistes critiques
- Contrôle indirect via la publicité gouvernementale
- Autocensure croissante des rédactions
Montée du nationalisme hindou
Le gouvernement promeut une vision de l'Inde basée sur le nationalisme hindou :
- Marginalisation des minorités religieuses
- Révision des manuels scolaires pour promouvoir une vision partisane de l'histoire
- Instrumentalisation des tensions communautaires à des fins politiques
Réactions internationales et perspectives
La dérive autoritaire de l'Inde suscite des inquiétudes croissantes :
- Critiques d'organisations de défense des droits humains
- Préoccupations exprimées par des partenaires internationaux
- Débat interne sur l'avenir de la démocratie indienne
La capacité de la société civile indienne à résister à ces tendances autoritaires sera cruciale pour l'avenir démocratique du pays.