Gabrielius Landsbergis, ministre lituanien des Affaires étrangères, a vivement critiqué la position de l'Occident concernant la protection des avions russes, lors d'une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles. Ses propos soulignent les tensions croissantes au sein de l'Union européenne concernant le soutien à l'Ukraine.

Une déclaration provocatrice

Landsbergis a affirmé que "les avions russes sont mieux protégés par l'Occident que les Ukrainiens", mettant en lumière ce qu'il perçoit comme un déséquilibre dans l'approche occidentale du conflit.

Un avertissement sur l'image de l'Europe

Le ministre lituanien a également averti que le message envoyé est que "l'Europe est prête à perdre", soulignant les inquiétudes quant à la détermination européenne face à l'agression russe.

Contexte de tensions croissantes

Ces déclarations interviennent dans un contexte de débats intenses au sein de l'UE sur l'ampleur et la nature du soutien à apporter à l'Ukraine.

Conclusion

Les propos du ministre lituanien Gabrielius Landsbergis mettent en lumière les profondes divisions au sein de l'Union européenne concernant la stratégie à adopter face à la Russie et le soutien à apporter à l'Ukraine. Cette intervention soulève des questions cruciales sur l'unité et la détermination de l'Europe dans ce conflit.D'une part, elle met en évidence le dilemme auquel sont confrontés les pays occidentaux : comment soutenir efficacement l'Ukraine tout en évitant une escalade directe avec la Russie ? La protection des avions russes, probablement motivée par des considérations diplomatiques et économiques, apparaît comme un symbole de cette ambivalence.Par ailleurs, l'avertissement de Landsbergis sur la perception d'une Europe "prête à perdre" soulève des inquiétudes quant à la crédibilité et à la force de dissuasion de l'UE sur la scène internationale. Comment l'Europe peut-elle affirmer sa position géopolitique tout en maintenant sa cohésion interne ?Enfin, ces déclarations mettent en lumière les tensions entre les pays d'Europe de l'Est, plus directement menacés par l'expansionnisme russe, et certains pays d'Europe occidentale, peut-être plus enclins au compromis. Cette divergence de perceptions et d'intérêts au sein de l'UE pourrait avoir des implications significatives pour l'avenir de la politique étrangère et de sécurité commune européenne.