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Politique / Mali : Les tensions sécuritaires s'intensifient dans la région de Gao

Politique / Mali : Les tensions sécuritaires s'intensifient dans la région de Gao

Des affrontements sanglants entre les Cadres Permanants de Strategies (CPS) et le groupe État Islamique. Le groupe CPS, rassemble les différentes factions qui ont signé en 2015, les accords de paix dans cette zone. Ces affrontements dans la région de Gao opposant CPS et groupe État islamique dans le grand Sahara, ont commencé depuis près d'un mois. Des combats qui ont causés la mort des centaines de personnes et des milliers de déplacés.

 

Région calme dépuis des mois, Gao est de nouveau le théâtre de violents affrontements depuis trois semaines. Ces affrontement opposent deux principaux groupes, à savoir les CPS qui regroupe l'assemblée des membres signataires des accords de paix en 2015, conte le groupe État islamique dans le Sahara. Ces combats causent la mort au quotidien des centaines de personnes. Logé principalement dans la réserve forestière d' Asango-Maneka, c'est ici que les térroristes planifient leurs stratégies d'attaques. Ces térritoires ont attaqué jeudi dernier dans le village Tessit, un convoi de la Minusma. Il y a deux semaines, c'était le groupe CPS qui se trouvait encerclé par ces térroristes dans le petit village Tamalate.

Annoncé comme détruit par le Chef d'État major français, après le décès de ces cadres l'année dernière, le groupe État islamique dans le Sahara revient en force avec des armes lourdes et sofistiqués. Pour un combattant des CPS, ce groupe s'est reconstitué et est revenu en force.

Très bien organisé, il sera difficile de combattre ce groupe dans la mesure où ils se retrouvent de l'autre côté au Niger. Leurs méthodes c'est le Kidnapping, rançonnage et depuis quelques mois ils donnent de l'argent aux familles pour acheter des membres.

D'après des sources sécuritaires, plusieurs membres des forces spéciales maliennes sont de ce côté pour contrecarer leurs assauts et eviter que ceux-ci se ralient avec d'autres groupes au Niger.

Gabriel ONANA