Les exercices conjoints entre Corée du Sud et États-Unis ont poussé la situation à « l’extrême limite de la ligne rouge ». Une déclaration signée du ministère des Affaires étrangères nord-coréen, hier jeudi 2 février, est une réponse directe aux propos tenus par le chef du Pentagone, en déplacement à Séoul plus tôt cette semaine. Ce dernier a évoqué, entre autres, l’intensification des exercices militaires et des simulations de réponse nucléaire à une utilisation de la bombe atomique par Pyongyang. Parti en Corée du Sud pour rassurer son allié du soutien des États-Unis, Lloyd Austin, le secrétaire américain à la Défense aura, en tout cas, réussi à faire réagir la Corée du Nord. Pyongyang a assuré n’avoir aucune intention de discuter tant que Washington poursuit « sa politique hostile ». Les deux alliés ont également fait voler des avions de chasse et des bombardiers mercredi 1er février.
Pour Pyongyang, la situation dans la péninsule coréenne est à «l’extrême limite de la ligne rouge»
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