L'Union Européenne a décidé de sanctionner huit personnes, dont plusieurs dirigeants de groupes armés, le 8 décembre, en République Démocratique du Congo (RDC). Ces sanctions surviennent deux semaines après les derniers massacres impliquant des groupes rebelles dans l’est de la RDC, mais l’Union Européenne (UE) avait en fait déjà prévu de renforcer ses sanctions. Sur la liste des huit personnes désormais frappées par des sanctions européennes figurent cinq membres de différents groupes armés. Il s'agit de Willy Ngoma, le porte-parole du M23 (Mouvement du 23 mars), Ruvugayimikore Protogène, l'un des chefs des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), Désiré Londroma Ndjukpa, chargé de défense de la Codeco-URDPC (Union de révolutionnaires pour la défense du peuple congolais). Outre s'ajoutent Meddie Nkalubo, un dirigeant des ADF (Forces démocratiques alliées) et enfin William Yakutumba, chef de la milice Maï-Maï CNPSC (Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo). Ils sont tous accusés par l’Union Européenne de graves violations des droits de l’Homme et d’entretenir le conflit armé dans l’est de la République Démocratique du Congo.