"Le Maroc doit libérer les prisonniers du groupe de Gdeim Izik", telle est l'appel qu'a lancé le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (UNWGAD). Dans un avis, ce groupe avait conclu que la détention de plusieurs militants sahraouis dans les prisons marocaines depuis 13 ans déjà est illégale.
C'est dans une note du 11 octobre dernier, que l'ONU a ordonné le Maroc à libérer des manifestants indépendantistes sahraouis, des membres du groupe dit de Gdeim Izik, qui avaient été déclarés coupables du meurtre des membres des forces de l'ordre lors du démantèlement du camp de Gdeim Izik par des tribunaux marocains en 2013 et emprisonnés depuis lors. Les 24 Sahraouis inculpés avaient été condamnés à des peines allant jusqu'à perpétuité.
Cette note du groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire avait été salué par la présidente de l'association solidarité et soutien politique au Polisario, Régine Villemont .