Politique

Sant’Egidio et la « diplomatie de l’ombre » du Vatican

Sant’Egidio et la « diplomatie de l’ombre » du Vatican

La communauté catholique italienne de Sant’Egidio prône la paix entre les peuples, et œuvre également auprès des pauvres et des migrants. Depuis 1986, cette communauté de laïcs réunie chaque année des dirigeants du monde entier pour un sommet interreligieux. Le présent sommet qui s'est ouvert ce dimanche 23 octobre sera clôturé mardi 25 octobre par le pape François lors d’une cérémonie au Colisée de Rome. Le président français, Emmanuel Macron s'y est rendu pour y participer.  Prénomée « la petite ONU du Trastevere » (nom du quartier de Rome où elle est installée), Sant’Egidio, créée en 1968 par de jeunes étudiants catholiques imprégnés de militantisme social, est devenue au fil du temps une spécialiste en négociations de paix et une des voies de la « diplomatie de l’ombre » du Saint-Siège. « L’unique atout qui guide Sant’Egidio est l’intérêt pour la paix, il n’y a pas d’avantages politiques, économiques ou stratégiques », a noté auprès de l’AFP Mauro Garofalo, responsable des relations internationales de la communauté. «Dans la mesure où, elle se présente comme un acteur patient, flexible, disponible à l’écoute même pour de longues périodes, à l’inverse des dynamiques habituelles de la médiation internationale. »