La guerre en Ukraine continue de semer la discorde au sein de l'Union européenne, tandis que le Royaume-Uni renforce sa posture militaire.
L'UE sanctionne la Hongrie suite à la visite controversée d'Orban à Moscou
La présidence hongroise du Conseil de l'Union européenne, débutée en juillet, se trouve déjà dans la tourmente. Le Premier ministre Viktor Orban, surnommé le "poutinolâtre" par ses détracteurs, a rencontré le président russe Vladimir Poutine sans en informer ses partenaires européens, provoquant l'ire de Bruxelles. En réponse, la Commission européenne a pris des mesures sans précédent. Ursula von der Leyen, sa présidente, a annoncé lundi soir que les commissaires européens boycotteraient les réunions prévues en Hongrie durant les six prochains mois. "À la lumière des récents développements", a déclaré le porte-parole Eric Mamer, la Commission ne sera représentée "qu'au niveau des hauts fonctionnaires" lors des rencontres informelles du Conseil. Cette décision souligne la profonde fracture au sein de l'UE concernant l'approche à adopter face à la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Le Royaume-Uni renforce sa défense face à la menace russe
Pendant ce temps, le nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer, prend des mesures pour renforcer les capacités militaires du pays. De retour d'un sommet de l'OTAN, Starmer a lancé mardi un examen approfondi des forces armées britanniques. "Cet examen garantira une augmentation responsable des dépenses de défense", a déclaré le Premier ministre. L'objectif est d'atteindre des dépenses de défense équivalentes à 2,5% du PIB, une augmentation significative par rapport au niveau actuel. Le ministre de la Défense, John Healey, supervisera ce processus qui vise à adapter les forces armées britanniques aux défis géopolitiques actuels, notamment la menace perçue de la Russie. Ces développements illustrent les tensions persistantes en Europe, alors que la guerre en Ukraine entre dans sa troisième année. L'unité européenne face à la Russie est mise à l'épreuve, tandis que les pays de l'OTAN, comme le Royaume-Uni, renforcent leurs capacités militaires en réponse à la situation géopolitique tendue.