Plusieurs manifestations entre policiers et la population ont éclaté ce vendredi, dans la capitale Tunis. Ils étaient près de 300 tunisiens, qui se sont retrouvés au centre de la ville pour signifier leur désaccord contre le gouvernement que dirige le président Kaïs Saied. Les manifestants rejettent également la nouvelle constitution.
Soumis à un référendum lundi prochain soit, un an après que le Président Kaïs Saied ait pris les pleins pouvoirs grâce à un coup d'État constitutionnel. Les manifestations ont choisis une nouvelle fois cette journée de vendredi pour montrer au gouvernement qu'ils ne sont pas d'accord pour les dites propositions.
Pour Samia Abdou jeune manifestant, "Je suis inquiète pour la Tunisie, à la tête du pari Attayar dans les rangs des manifestants, J'étais pour le coup de force du président Kaïs Saïed le 25 juillet dernier. J'étais pour un changement positif, pour que l'on demande des comptes aux voleurs et à la mafia qui ont volé le pays. Mais depuis le 22 septembre, depuis qu'il a renforcé son pouvoir, nous avons vu sa vrai nature. Nous avons vu qu'il ne voulait pas combattre les corrompus" à t-il martelé.
Ces manifestations ont causé une grave altercations lorsque le groupe des 300 d'abord réuni devant le théâtre municipal, s'est dirigé vers le ministère de l'Intérieur. Selon des sources gouvernementales, une dizaine de manifestants aurait été arrêtés après avoir forcé les barrières entourant le bâtiment du ministère de l'intérieur. La réponse de la police a été immédiate. Matraques, bombes de gaz lacrymogènes, ont été largués sur les manifestants, question de les disperser
La nouvelle loi fondamentale succite beaucoup d'inquiétude pour une grande partie de la population tunisienne. Selon eux, cette nouvelle loi est une tentative de rendre le président de la République un Dieu. Pour la religion, la nouvelle loi est contre les lois divines.
Notons également que plusieurs ONG dénoncent ce coup de force du Président Saied, en demandant le boycott du prochain référendum.
Bera Cruz