Le président ukrainien a quitté hier dimanche soir Hiroshima, où il a multiplié pendant deux jours les tête-à-tête avec ses homologues du G7, mais aussi avec les dirigeants de pays tiers invités au sommet, auprès desquels il a plaidé en faveur de son plan de paix en dix points, centré sur l’exigence d’un retrait des troupes russes. Ainsi, l’offensive de charme du président ukrainien a toutefois connu un fictif commentaire, parce que le président brésilien, Lula, ne l’a finalement pas rencontré. Très réservé à condamner l'offensiverusse, Lula avait fait polémique, le mois dernier, en disant que Washington devait arrêter « d’encourager la guerre » en Ukraine. Tout en condamnant la « violation de l’intégrité territoriale de l’Ukraine » et en appelant au dialogue, il s’en est pris dimanche aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni).