La grève reconductible dans l’énergie a débuté depuis hier vendredi 3 mars après-midi avec des baisses de production d’électricité dans plusieurs centrales nucléaires, « compte tenu du débat qui s’ouvre au Sénat » sur l’article 1 concernant la suppression des régimes spéciaux de retraite, a indiqué la CGT. Dans ces conditions « les agents d’EDF des centrales nucléaires se sont mis en grève et ont redui la production d’électricité », a affirmé la CGT. Le site d’EDF répertoriait des baisses de charge dans plusieurs centrales nucléaires. Des baisses équivalant à un réacteur nucléaire. Celles de Flamanville (Manche), Paluel (Seine-Maritime) et Saint-Alban (Isère) étaient touchées par des baisses équivalant au total à un peu plus de 1 000 MW, d'après le site Internet d’EDF, soit la puissance d’un réacteur nucléaire, mais le mouvement « a vocation à s’étendre », selon la CGT. Toutefois, ces baisses de production, très encadrées par le gestionnaire du réseau de lignes à haute et très haute tension RTE, n’entraînent généralement pas de coupures pour les clients.
Réforme des retraites 2023 : la grève reconductible chez les électriciens et les gaziers a commencé
powered by social2s