La Coupe d'Afrique des Nations, qui s'ouvre demain, 9 janvier, au stade d'Olembe à Yaoundé, a créé de petits emplois. Plusieurs jeunes se sont investis dans le commerce des gadgets et en ont fait leur métier.
Le CAN est vendu dans toutes les rues de la ville aux sept collines. La Poste Centrale, la Place Camtel, Bata Nlongkak, le Marché Central sont les plus grands points de repère. Les étals de ces points envahis par des gadgets estampillés "Can" se transforment aux couleurs du pays organisateur. Ces objets, expression du patriotisme des Camerounais s'arrachent comme des petits pains. "Je vends des drapeaux miniatures, des autocollants, des vuvuzelas tricolores, des maillots, des sifflets, des casquettes, des ballons etc. Les prix varient en fonction de la taille de chaque article, mais commencent à 100f. Ici, chez papa cadeau, chacun trouve son compte. Pour le moment, je ne me plains pas. J'arrive à vendre rapidement mes marchandises", explique Martin, commerçant au marché central.
Comme lui, de nombreux Camerounais et étrangers ont abandonné leurs commerces habituels pour se reconvertir dans ce secteur qui se porte plutôt bien. "Normalement, je vends des tapis, mais quand les clients viennent à mon comptoir, ils me demandent des gadgets CAN. C'est pourquoi j'ai décidé de créer mon propre commerce. Et ça marche", explique Moussa.
Le RCA n'est pas seulement destiné aux adultes. Les plus jeunes sont aussi dans le bain. Ils profitent des embouteillages créés par les feux tricolores pour proposer leurs marchandises aux automobilistes. Âgé de 6 ans seulement, le petit Trésor tient dans ses mains les programmes des matchs. Il se faufile entre les véhicules pour vendre. "Un programme coûte 100 francs. Je peux vendre une centaine d'exemplaires par jour".
Pour attirer les clients, ces marchands adoptent des techniques de marketing qui fonctionnent plutôt bien. Ils s'habillent de la tête aux pieds aux couleurs des lions indomptables, sifflent des vuvuzelas qui résonnent dans tous les coins. "Nous faisons cela pour vendre rapidement nos marchandises. Ils sont pour la plupart occupés et n'ont pas le temps de s'arrêter devant nous. Alors pour attirer leur attention, nous devons le faire", explique Danielle.
C'est aussi une façon pour eux de créer une ambiance dans ces lieux pour rappeler à tous que nous sommes dans le mouvement du RCA
Il faut aussi noter qu'en ce moment précis, les prix des gadgets ont presque doublé. "C'est trop cher mais nous n'avons pas le choix. Le maillot qui était vendu à 3000f, je viens de l'acheter à 8000f", se plaint Hervé.
Pour se justifier, les commerçants expliquent que c'est une occasion pour eux de gagner plus d'argent. Une fois les lions éliminés, personne ne viendra les acheter.
La célébration de ce grand événement sportif est une lueur d'espoir pour de bonnes affaires.
Monique Sol
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