La réunion du G20 à New Dehli s'est divisée sur la guerre en Ukraine. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a dit avoir demandé à son homologue russe Sergueï Lavrov de "mettre fin" à la "guerre d'agression" de la Russie en Ukraine, lors de leur échange en marge d'une réunion du G20 en Inde. "J'ai dit au ministre des Affaires étrangères (russe) ce que j'ai dit, comme tant d'autres, la semaine dernière aux Nations unies et ce que tant de ministres des Affaires étrangères du G20 ont dit aujourd'hui : mettez fin à cette guerre d'agression, engagez-vous dans une diplomatie significative qui peut produire une paix juste et durable", a déclaré Blinken à la presse hier jeudi. Les députés russes ont adopté des amendements punissant encore plus sévèrement les propos jugés hostiles aux forces russes combattant en Ukraine y compris, désormais, les membres de groupes paramilitaires tels que Wagner. Ces modifications introduisent des sanctions pour les critiques visant les combattants "volontaires" russes, a annoncé la Douma (chambre basse du Parlement russe) dans un communiqué. Selon ces amendements, "discréditer" des militaires ou "volontaires" russes participant au conflit sera maintenant passible au pénal, au maximum, de sept ans de prison, contre cinq ans auparavant. Ces modifications ont été adoptées en deuxième lecture, la plus importante du cycle législatif russe. Elles devront par la suite être définitivement approuvées en troisième lecture, puis validées par la Chambre haute du Parlement et signées par le président russe Vladimir Poutine, généralement une formalité. Cette dernière loi, plus sévère, est passible de 15 ans de prison et, avec ces nouveaux amendements, concernera également à présent les "fausses informations" visant les combattants "volontaires".
Un G20 divisé sur la guerre en Ukraine : la Chine et la Russie refusent de signer le texte final
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