Parwana Ibrahimkhel avait été arrêtée le 19 janvier à Kaboul après sa participation à une manifestation contre le régime des Talibans. Le rassemblement auquel elle avait pris part défendait l’accès des femmes à l’éducation et leur droit au travail. Elle a été libérée vendredi après avoir fait plus de trois semaines en détention d’après ses proches. Lors de son arrestation une autre militante comme elle avait également été arrêtée Tamana Zaryabi Paryani ainsi que quatre de leurs proches dont le sort reste encore inconnu. La semaine dernière Zahra Mohammadi et Mural Ayar deux autres militantes ont également disparut selon la mission d’assistance des nations unies (Manua). Les talibans eux nient toujours toutes implications dans les disparitions et continuent d’assurer qu’une enquête est ouverte.