Le sommet extraordinaire des chefs d’Etats africains qui se tenait à Malabo s’est clôturé samedi soir au d’une cérémonie à huis-clos où l’habituelle lecture des déclarations et décisions prises n’a pas eu lieu. Aucune mesure n’a été annoncée cependant les présidents africains se sont focalisés sur le terrorisme menace persistante et très présente dans certaines parties du continent au cours de leur rencontre. L’autre préoccupation a été les changements constitutionnels dans la zone Ouest-africaine. Les coups d’Etats au Mali, en Guinée, au Burkina Faso ou encore au Tchad ont été dénoncés. Les deux sujets ont donné lieu à la réactivation de mécanismes prévus depuis 2010 qui n’étaient jusqu’ici pas fonctionnels. Il s’agit notamment de la mise en place du sous-comité du Conseil paix et sécurité chargé de la lutte contre le terrorisme et les changements constitutionnelles du gouvernement. La déclaration d’Accra du 17 mars qui établit le lien entre la mal gouvernance et les coups d’Etat a aussi été endossée et un appel au retrait immédiat du continent des mercenaires étrangers fait.