Ils ont été remis en liberté jeudi dans l’attente de leur procès. Leur libération provisoire décidée par le président Tebboune d’après les défenseurs des droits de l’homme est à mettre sur le compte de la visite mercredi du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken qui aurait abordé avec son hôte la question des droits de l’hommes et motivé le chef de l’Etat à prendre cette décision. D’autres observateurs mentionnent la pression exercée par la Haute-Commissaire aux droits de l’homme Michelle Bachelet qui a appelé récemment le gouvernement algérien à changer de cap pour garantir les droits et libertés d’expression à son peuple. Au sein de l’opinion publique, c’est un geste qui intervient à la veille du ramadan pour attirer l’attention sur autre chose que la hausse généralisée des prix qui rend la vie chère.
Algérie : libération d’une cinquantaine de détenus du Hirak, les explications du geste du pouvoir algérien divergent
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