Afin de remplacer la sentence en prison à vie, la junte birmane a procédé aux premières exécutions depuis plus de trente ans de quatre prisonniers malgré les pressions locales. Les procédures d’exécution n’ont pas été précisés par le média officiel qui a fait l’annonce. Parmi les condamnés figurait un militant actif pro-démocrate accusé d’actes de terreur brutaux et inhumains. Deux autres Ko Jimmy et Zeyar Thaw étaient des symboles de la lutte démocratique. L’armée avait émis un mandat d’arrêt contre le premier en février 2021 pour incitation présumé à l’agitation et menace à la tranquillité publique. Le second quant-à lui été arrêté en novembre pour avoir enfreint la loi antiterroriste. L’ONU a condamné une mesure « cruelle et régressive » tout comme les Etats-Unis. L’UE partagé a rappelé l’opposition à la peine de mort qui est une punition inhumaine et a dénoncé un démantèlement complet de l’Etat de droit et une violation des droits humains dans le pays.