L’institution a dit être plutôt préoccupé par le changement « inconstitutionnel du gouvernement le 24 janvier dernier ». La déclaration a été mentionnée mercredi dans un texte approuvé à l’unanimité après de difficiles négociations avec la Russie. Dans le document le Conseil n’utilise pas les termes de coup d’Etat et n’exprime aucune condamnation à l’endroit du pays. Le texte fait également part des inquiétudes du Conseil face à l’impact négatif des changements anticonstitutionnels, l’augmentation des activités terroristes et la situation socio-économique désastreuse dans le pays. Il a également pris note de la suspension du Burkina de la Cédéao. Néanmoins le Conseil a demandé la libération et la protection de Marc Kaboré et les autres responsables gouvernementaux arrêtés par la junte.