Lundi il a été remis par la République du Tchad à la Cour pénale internationale. Le nommé Maxim Mokom était le chef des milices autoproclamées d’autodéfense alliés aux groupes armés qui opéraient dans le pays devenu en 2019 le ministre chargé du Désarmement, de la Démobilisation, de la Réinsertion et du Rapatriement (DDRR). Il est suspecté de crimes qu’il aurait commis à Bangui et dans d’autres localité entre 2013 et 2014 d’après la CPI. Selon un communiqué de la Cour il est notamment suspecté d’être responsable de tentative de meurtre, extermination, déportation forcé de population, emprisonnement, torture, persécution, traitement cruel, et mutilation.