Alors que le dirigeant américain Joe Biden a accusé mardi Poutine de génocide, Macron a expliqué mercredi matin ne pas être « sûr que l’escalade des mots serve la cause » ce que le président ukrainien Zelensky a trouvé blessant et a manifesté au cours d’une conférence de presse commune avec les chefs d’Etat polonais, Lituanien, et estonien en visite à Kiev. Dans la journée le président français avait en effet choisi de ne pas utiliser le terme génocide employé par son homologue américain pour accuser le président russe Vladimir Poutine et a plutôt relevé une « guerre unilatérale brutale entrainant des crimes de guerre ». Le premier ministre canadien Justin Trudeau à la suite de Joe Biden a également évoqué pour la première fois « un génocide ». La Russie elle de son côté continue de se défendre et dénonce « une mise en scène » et des « falsifications » orchestrés par la partie ukrainienne.