C'est après plusieurs mois de vifs débats et de protestations de la part de l'opposition que le parlement ghanéen a finalement adopté une mesure qui met en place une taxe de 1,5% sur les paiements digitaux et les transferts d'argent. Cette nouvelle taxe est sensée apporter chaque année une somme d'environ un milliard de dollars dans les caisses de l'Etat ghanéen. Pour le ministre des finances Ken Ofori Atta cette taxe servira d'alléger la dette publique ghanéenne sans avoir besoin de recourir aux programmes du Fonds Monétaire International. Plus concrètement, chaque année ghanéen qui envoie une somme d'argent en digital supérieure à 100 cédi, devra s'acquitter de cette taxe de 1,5% sur la somme. Le receveur ne payera rien sauf lorsqu'il s'agit des transferts d'argent venus de l'étranger a précisé le ministre des finances du Ghana.