Lors d'une réception tenue à l'Elysée à Paris le samedi 19 mars pour commémorer les victimes de la guerre d'Algérie, soixante ans après les accords d'Evian, le président français a affirmé qu'il compte poursuivre la voie ouverte depuis cinq ans pour réconcilier les mémoires. Emmanuel Macron ambitionne tendre la main aux autorités algériennes même si les initiatives prises depuis le début de son quinquennat n'ont pas permis d'améliorer durablement les relations avec  Alger. Dans son allocution de circonstance, le chef d'Etat français a fait savoir que cette date de commémoration du 19 mars contestée par plusieurs porteurs de mémoire du conflit et certains de ses opposants à l'élection présidentielle n'était ni le début de la paix ni la fin de la guerre mais un jalon qui ne peut pas être renié.