Mercredi le bureau des nations unies dans le pays a exprimé son inquiétude devant la montée en force de recrutements d’enfants par les gangs qui gangrènent Haïti et placent voici deux semaines Port-au-Prince la capitale en état de siège. Sur twitter la représentation a indiqué que le recrutement des mineurs au sein des gangs est une des six violations graves du droit de l’enfant. Les bandes armées ont accru leur emprise ces dernières années à travers la ville en multipliant enlèvements et assassinats dans les quartiers les plus pauvres. L’inquiétude exprimée arrive après la diffusion la semaine dernière sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant un enfant visage masqué en train d’exhiber une arme automatique de gros calibre et d’expliquer être en guerre avec le chef d’une bande armée rivale. D’après un communiqué de la société civile diffusé mercredi, environ 9000 personnes ont été déplacées des communes situées en banlieue de la capitale, une quarantaine d’écoles ont été fermées ainsi que cinq centres hospitaliers. Le gouvernement ne s’est pas encore exprimé sur la situation.