Ce sont toutes des personnes issues de la grande ville côtière de Port-Harcourt dont dix quartiers pauvres ont été rasés en fin janvier sans dédommagement pour lutter contre la criminalité. Ces quartiers étaient bâtis sur des terres gagnés par l’eau au fil du temps et situées à proximité des zones résidentielles plus cossues de centre-ville. Les habitants de ces communautés qui ont été rayées de la carte de la ville sont dispersés et sans domicile. Aucun préavis ne leur avait été transmis par les autorités même si quelques habitations avaient été auparavant marquées par les agents de sécurité. Les expulsés placent désormais leur espoir en la justice pour être dédommagés après avoir lancé un recours devant la Haute cours de justice de l’Etat de Rivers. Malgré qu’une audience prévu vendredi dernier a été ajournée au 20 mai les ONG espèrent qu’avec ce procès d’autres quartiers eux aussi situés au bord de l’eau ne soient pas détruits.