Le projet de révision constitutionnelle porté depuis 2017 par le président Kényan Uhuru Kenyatta qui visait notamment à créer un poste de premier ministre et à augmenter le nombre de circonscriptions parlementaires a été désapprouvé le 31 mars par la cour suprême du Kenya. Sur les sept juges qui ont rendu leur verdict, six ont confirmé que le processus de révision constitutionnelle initié par le gouvernement Uhuru Kenyatta est bien illégal au motif que la loi kényane n'autorise pas un président en exercice à initier et promouvoir le référendum populaire pour amender la constitution. Martha Koome, la présidente de la cour suprême a déclaré que "le président ne doit pas être un acteur et un arbitre dans le processus". À l'unanimité les juges ont aussi qualifié 'd'anticonstitutionnel" l'amendement très attendu qui prévoyait la création de 70 postes supplémentaires au parlement.
Kenya: La cour suprême désapprouve le projet de réforme constitutionnelle du président
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