L'ancien chef de milice centrafricain a comparut le 22 mars devant la Cour Pénale Internationale. Ancien leader d'un groupe armé anti-Balaka, Maxime Mokom est accusé d'avoir commis plusieurs crimes de guerre et crimes contre l'humanité entre 2013 et 2014 en République Centrafricaine. L'officier de justice Wilfried a détaillé qu'il s'agit des crimes contre l'humanité tels que le meurtre, la déportation ou le transfert forcé de population, l'emprisonnement, ou autre privation grave de liberté physique et les actes inhumains et la persécution. D'après la CPI les violences commises par les groupes armés ont fait des milliers de morts et des milliers de personnes déplacées. Les charges seront confirmées lors des prochaines audiences prévues pour janvier 2023.