Arrêtés pour des soupçons de coup d’Etat lundi à l’aéroport de Bangui par la gendarmerie après qu’ils aient escorté le chef d’Etat-major, ils ont été libérés hier jeudi et l’affaire classée sans suite. La libération est survenue après d’intenses négociations entre la Minusca, l’ambassade de France à Bangui, le secrétaire général des Nations unies et le président Touadéra. Compte tenu de l’accord siège qui lie la Centrafrique à la Force militaire et qui autorise et fixe les conditions de travail de la Minusca le parquet a jugé la détention inopportune.