L’ancien directeur du cabinet de Félix Tshisekedi est poursuivi pour détournement de fonds à hauteur de 50 millions de dollars alloués pour la construction de maisons préfabriqués pour les militaires et les policiers. Condamné en avril 2020 à 20 ans de prison, sa peine avait été réduite à 13 ans. Pas satisfait de sa sentence Kamerhe avait fait appel à Kinshasa devant la Cour de cassation et avait obtenu une liberté provisoire pour aller se faire soigner en France. Selon la Cour le juge d’appel avait violé le droit de la défense d’où ce revirement qui permet que le dossier soit renvoyé devant la Cour d’appel de Gombe. Le rebondissement dans ce procès très médiatisé dans le pays intervient au moment où le parti de Kamerhe l’UNC normalise ses rapports avec le camp présidentiel.