Alors que les marches pour la restitution du pouvoir aux civils sont encore prévues ce lundi dans le pays les comités de résistance de Khartoum ont proposé dimanche une charte de transition commune. Elle se décrit par une transition de deux ans au cours delaquelle la transition doit être dirigée par le premier ministre nommé par les signataires de la charte. Il devra gouverner avec une assemblée qui sera au terme de la transition chargée de ratifier une nouvelle constitution. Par la suite des élections libres et ouvertes à tous exceptés aux alliés du président déchu Omar el-Béchir et aux soutiens du coup d’Etat du 25 octobre devront se tenir. Le document qui était attendu depuis des semaines refuse toute négociation avec les militaires et propose que les putschistes soient jugés et que les accords de Juba de 2020 avec les mouvements armés soient revus.