Les pays auxquels se sont associés l’UE ont condamné dans un communiqué conjoint l’arrestation en semaine de trois figures de l’opposition. Ils ont jugé l’engagement pris par les autorités militaires de Khartoum de prendre part au dialogue national afin de trouver une solution de sortie de crise en contradiction avec ces arrestations qu’ils jugent préoccupantes. Le régime en place devant ces propos estime que la condamnation des pays de la troïka représente une « ingérence flagrante » dans les affaires internes du pays et est contraire à la diplomatie. Le ministère soudanais des Affaires étrangères assure que les trois personnes arrêtées sont visées par des chefs d’inculpations. Trois mois après le coup d’Etat d’octobre le ton ne cesse de monter entre les deux parties en raison des multitudes d’arrestations.