La Coupe d'Afrique des Nations (CAN) est une compétition continentale qui se joue tous les deux ans, sous la supervision de la CAF. Grâce à elle, le football africain est rehaussé à un niveau élevé.
La Coupe d'Afrique des Nations (CAN) n'a certes pas encore la popularité de la Champions League ou de la Coupe du monde, mais cette compétition prend de plus en plus de l'ampleur. Surtout avec les moyens financiers déployés par les pays organisateurs de cet événement sportif pour mettre à l'aise tous les participants. Sans oublier les infrastructures sportives, routières et hôtelières etc...réhabilités ou construites à l'occasion.
Ces changements contribuent au développement local et à la promotion du territoire d'accueil. C'est le cas du Cameroun qui abrite actuellement la 33ème édition de la CAN (9 janvier au 6 février 2022). Les efforts consentis par le gouvernement pour construire les infrastructures dans les villes telles que Yaoundé, Douala, Garoua, Bafoussam, Limbé et Buea serviront pour les championnats locaux qui débuteront dans quelques semaines.
Désormais les footballeurs ne joueront plus les matchs sur des pelouses sableuses comme lors des années précédentes. Une situation qui améliorera les conditions de vie des sportifs ainsi que des populations.
Augmentation de la valeur marchande des joueurs
La CAN n'est pas seulement une vitrine du football africain dans le domaine infrastructurel. L'élément le plus captivant est de voir la présence des Stars de renommée mondiale comme Mohamed Salah et Sadio Mané évoluer avec leurs pays d'origine. Avec la présence de ces joueurs, la CAN est suivie dans presque tous les continents.
Elle permet à certains joueurs encore dans l'ombre de se révéler par leur talent afin de trouver les clubs en Europe ou ailleurs. Cette compétition permet aux footballeurs africains de se faire connaître à travers le monde.
A titre d'exemple, nous pouvons prendre la 33ème édition de la CAN, organisée dans le pays de Roger Milla et de Samuel Eto'o. Plusieurs joueurs qui n'étaient pas très connus des amoureux du ballon rond ont vu leur cote de popularité augmenté. Nous avons entre autres le défenseur des Cœlacanthes Chaker Alhadhur, qui s’est improvisé gardien de buts, lors de la rencontre Cameroun vs Comores, les camerounais Vincent Aboubakar et Faï Collins, les gabonais Jim Allevinah et Aaron Boupendza ainsi que l'algérien Youssef Belaïli. La liste est longue.
Les organisateurs doivent redoubler d'efforts.
C'est vrai qu'il y a des choses à améliorer pour L'Organisation d'une CAN pour atteindre le niveau de la Coupe du monde. Mais les africains peuvent être fiers de leurs dirigeants pour les efforts fournis. Les fédérations africaines font de gros progrès et se rapprochent petit à petit des exigences de ce haut niveau. Il y a des sélections où les rassemblements sont faits professionnellement, des voyages aux hébergements, en passant par la nutrition et les soins.
La CAN reste et demeure la vitrine du football africain. Cependant, l'instance faîtière du football africain doit revoir certains éléments tels que la stratégie de marketing et de promotion. Les détracteurs de la CAN se doivent dont de la respecter au même titre que les compétitions européennes.
Yaouba Mamadou