Les actualités du jour dans le monde | Omondo

Jacques Cardoze accusé à tort Jean-Michel Aphatie avant de viser LFI pour son agression

Jacques Cardoze accusé à tort Jean-Michel Aphatie avant de viser LFI pour son agression

Un chroniqueur de TPMP agressé dans le métro parisien

Jacques Cardoze, figure connue du talk-show "Touche pas à mon poste" sur C8, a affirmé avoir été violemment agressé jeudi 30 mai dans une rame de métro à Paris. Selon ses dires, un homme menaçant l'aurait poursuivi et coincé contre une banquette, dans le but de le "convaincre que l'Assemblée nationale est tenue par les sionistes".

Accusations initiales contre Jean-Michel Aphatie

Dans un premier temps, le chroniqueur a accusé Jean-Michel Aphatie, journaliste de l'émission "Quotidien" sur TMC, d'avoir attisé la haine de son agresseur. Il a mis en cause une chronique d'Aphatie diffusée selon lui le lendemain des faits, le 31 mai, et critiquant le soutien de la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet à Israël."Ta chronique suscite un faux sentiment d'injustice et peut attiser la haine et encourager l'action violente sur la base d'une analyse erronée", a-t-il lancé à Aphatie sur Twitter.

Une erreur de dates reconnue

Cependant, Jacques Cardoze a dû reconnaître son erreur après que Jean-Michel Aphatie lui ait fait remarquer que sa chronique avait bien été diffusée le 31 mai, et non après l'agression survenue la veille. "Je me suis emmêlé les pinceaux", a admis le chroniqueur." Ce n'est donc pas la chronique de Jean-Michel Aphatie qui est en cause, dont acte", a-t-il rectifié.

LFI et un militant visés à leur tour

Jacques Cardoze a ensuite pointé du doigt la "rhétorique" de La France Insoumise et du militant Ilan Gabet sur un "prétendu règlement à géométrie variable" à l'Assemblée nationale. Selon lui, cela aurait "servi de moteur" à l'agression dont il a été victime. Cette affaire illustre les dérives possibles des accusations hâtives sur les réseaux sociaux, avant que les faits ne soient pleinement établis.