Une semaine après le début de la guerre en Ukraine, la ville de Kherson est tombée entre les mains de l'armée russe qui continue les bombardements dans d’autres villes. Tandis que l'ONU a voté une résolution condamnant l'offensive en cours, de nouvelles négociations sont prévues ce jeudi.
Le nombre de déplacés s’accroit de jour en jour depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’ONU chiffre à un million, le nombre de personnes qui ont fui le pays en une semaine.
Le haut-commissaire des Nations unies aux réfugiés, Filippo Grandi, a communiqué ce chiffre jeudi 3 mars. « Nous avons assisté à l'exode d'un million de réfugiés depuis l'Ukraine vers les pays voisins. Pour des millions d'autres, à l'intérieur de l'Ukraine, il est temps que les armes se taisent pour que l'assistance humanitaire puisse arriver et sauver des vies », a-t-il conjuré.
Cette communication intervient alors que l’Assemblée générale des Nations Unies, a adopté une « résolution » qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine ». Dans la nuit du mercredi 02 au jeudi 03 mars, le maire de Kherson, a annoncé dans la nuit la prise de la cité par l'armée russe.
<<164.000 personnes en seulement 24 heures>>
Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés a confié mercredi 2 mars, dans un précédent recensement que près de 836.000 Ukrainiens, avaient fui dans les pays voisins ces derniers jours. En seulement 24 heures, Le chiffre a grimpé de plus de 164.000 personnes.
Dans son discours de mercredi, Emmanuel Macron a assuré que la France "prendra sa part" dans l'accueil des réfugiés ukrainiens. « Plusieurs centaines de milliers de réfugiés venant d'Ukraine, sont et seront accueillis sur notre continent. La France prendra sa part », a annoncé le chef de l'État français.
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, près de 281.000 Ukrainiens sont entrés en Pologne, selon les gardes-frontières polonais. Un chiffre en constante hausse d'après le HCR : S’exprimant sur BFMTV, Céline Schmitt, porte-parole du HCR France, a confié que «Les déplacements augmentent, il y a de longues files aux frontières les personnes qui arrivent disent avoir été sur la route trois à quatre jours, parfois à pied », a-t-elle signalé.
Jean Baptiste Bodo