Deux semaines après son enlèvement dans la région de Hamrine, le colonel Yasser al-Jourani a été tué par les djihadistes du groupe Etat islamique.
Les autorités irakiennes ont annoncé mercredi 29 décembre la mort du colonel Yasser al-Jourani. Il avait été enlevé par les terroristes à la mi-décembre avec ses deux amis dans la région de Hamrine. Ces derniers se sont retrouvés dans cette localité pour pratiquer la chasse. Mais malheureusement, ils sont tombés sur une troupe des djihadistes du groupe Etat islamique (Ei).
Deux semaines après leur enlèvement, l'Etat islamique a publié mardi sur Telegram des photos présentées comme celles du colonel Yasser al-Jourani décapitée. Par ailleurs, l'un de ses compagnons de chasse a été retrouvé criblé de balles et l'autre, grièvement blessé après avoir été torturé. Quelques heures après, il a succombé à ses blessures.
Sur le réseau social Twitter, le porte-parole du commandant en chef de l'armée a présenté ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes. Il a par la suite rassuré aux populations que les forces de sécurité poursuivraient les terroristes pour rendre justice et venger les martyrs. Le porte-parole du commandant en chef de l'armée a informé que sa hiérarchie a exigé la poursuite des investigations, en collectant au maximum les informations afin d'éliminer l'Etat islamique en Irak.
Avant l'annonce de la mort du colonel Yasser al-Jourani, les forces de sécurité ont mené une vaste campagne pour traquer les terroristes dans la région de Hamrine. Lors de celle-ci, cinq agents de Daesch (membre du groupe Etat islamique) ont été tués. Cette opération a également permis aux forces de sécurité de retrouver plusieurs caches terroristes où se trouvaient des bombes et des armes.
Selon un rapport de l'ONU de 2021, le groupe Etat islamique maintient une présence largement clandestine en Irak et en Syrie. Il mène une insurrection dans plusieurs localités près de la frontière entre ces deux pays. Cette organisation djihadiste conserverait au total 10 000 combattants actifs.
Yaouba Mamadou