Il a annoncé sa démission par voie d'huissier de justice. Un acte qu'il explique par des menaces à l'endroit de sa personne.
Rien ne vas plus à Bafang, pour ce qui est du club de la ville. En effet, Unisport du Haut-Nkam est désormais sans président.
Après trois ans à la tête du club de la ville de Bafang, c'est désormais la fin de l'ère .Guy Martial Kati.
Il explique entre autre la raison de sa démission, par les menaces dont il fait l’objet depuis quelques temps, sous le silence curieux des autorités du Haut-Nkam (région de l'Ouest Cameroun).
Sa décision a été notifiée par voie d’huissier au Préfet du Département du Haut-Nkam le 28 février dernier. Celui qui s’est battu pendant trois saisons environ pour raviver le ‘’Flambeau’’ du Haut-Nkam, justifie sa décision non pas par son incapacité financière ou intellectuelle à poursuivre sa mission qu’il s’était assignée, mais plutôt par les actes de violences qu’il a subis au nez et à la barbe des autorités locales lors de la dernière assemblée générale du club et dont les séquelles continuent de l’affecter. « Mon départ est dû au problème de santé après mon agression à l’assemblée générale du 12 février 2022 », indique-t-il. « Ce choix est lié au fait que ma sécurité n’est plus garantie au sein du club. Ma tête a été mise à prix et j’ai été physiquement agressé, tabassé et dépouillé de mes biens lors de la dernière AG, sous le dos des autorités de la ville », poursuit Guy Martial Kati. Il s’interroge sur l’intention qui se cachait derrière le fait que ses orientations en vue d’un meilleur encadrement et déroulement des travaux n’aient pas été prises en compte. Préalablement dit-il, son choix avait été porté sur un hôtel huppé et sécurisé de la ville pour la tenue de la rencontre, mais le sous-préfet l’avait contraint à la délocaliser à la salle des femmes de Bafang après l’avoir rassuré quant à sa sécurité. Aussi, alors que cette assemblée générale était ouverte aux seuls détenteurs de cartes, cette mesure n’a pas été respectée.
Guy Martial Kati qui dit avoir démontré malgré une farouche adversité, sa détermination d’implémenter l’ensemble du projet qu’il avait pensé et conçu pour son club de cœur, est surpris d’être devenu la cible de teigneux hooligans. « Je fais l’objet au quotidien de conspirations diverses, de menaces de mort, de calomnies, humiliations, à travers des appels anonymes et des foras créés dans les réseaux sociaux pour les besoins de la cause », déroule-t-il.
Bera Cruz.