Manchester United accueille Manchester City à Old Trafford avec cette fois-ci, plusieurs duels dans le match. La domination de Solskjaer face à Pep Guardiola ou encore les relatives faibles statistiques de Ronaldo à chaque fois qu'il croise le chemin du technicien espagnol.
Plus que par le passé, le Derby mancunien sera empreint d'une tension et d'une intensité toutes particulières. Les deux frères ennemis ont plus d'une raison de "s'étriper " sportivement cet après-midi à Old Trafford.
Commençons par le feuilleton Cristiano Ronaldo de l'été dernier. Annoncé pour rejoindre les sky blues, en provenance de la Juventus, le portugais fait finalement volte-face à la dernière minute et rejoint l'autre Manchester; Club au sein du quel il s'est révélé entre 2003 et 2009, remportant au passage, 03 titres de champion d'Angleterre, un ballon d'or(2008) entre autres.
Véritable camouflet pour Manchester City, dû en grande partie à l'intervention de Sir Alex Ferguson , père spirituel et ex-entraîneur de Cr7.
Les hommes de Pep Guardiola voudront donc laver cet affront et prouver qu'avec ou sans Ronaldo, ils sont une équipe compétitive.
De plus, Pep a plutôt toujours su gérer l'équation Ronaldo à chaque fois qu'ils se sont retrouvés sur un terrain. En 16 confrontations, le portugais n'a remporté que 04 matches , pour 08 défaites , 04 nuls , et seulement 07 buts inscrits.
Ronaldo, déjà l'homme providentiel des Red Devils, avec quatre réalisations en sept rencontres de Premier League cette saison, compte bien améliorer ces statistiques.
L'autre match dans le match, c'est celui des deux managers. Si Olé Gunnar Solskjaer est sur la sellette, il reste tout de même devant Pep en face à face, avec quatre victoires et un nul contre 03 victoires pour le patron du banc de touche des Citizens.
L'enjeu est grand pour chacune des formations. City est 3ème à deux longueurs de Liverpool et à cinq points de Chelsea , alors que Manchester United pointe seulement à la 5ème place et pourrait rejoindre son adversaire du jour au classement en cas de victoire.
Par Robert Badjeck.