Cette équipe de l’UNESCO se trouve dans la réserve de biosphère d’Oban au sud-est du Nigeria, la plus grande forêt tropicale du pays. C’est aussi un paradis pour plusieurs espèces d’animaux en voie de disparition comme les gorilles, chimpanzés et éléphants.
Ici habitent aussi environ 28 000 personnes, des communautés qui dépendent de la forêt, mais dont les activités peuvent selon Audrey Azoulay, la directrice de l’UNESCO, mettre en danger l’écosystème de la réserve.
"Nous commençons à voir, à discuter avec les communautés locales pour savoir comment nous pouvons fournir autre chose en remplacement de ces activités illégales, afin qu'elles trouvent un intérêt à faire des activités durables. Et nous devons également nous protéger des activités qui ne viennent pas de la population locale et qui sont dangereuses pour cet écosystème. Mais ce que nous devons d'abord faire, c'est responsabiliser les communautés locales et leur fournir des solutions pour des activités qui sont compatibles avec la protection de la nature."
La cheffe de l’UNESCO est au Nigeria pour ouvrir la 33e conférence de l'UNESCO sur le thème « L'homme et la biosphère ». L’évènement qui aura lieu dans la capitale Abuja en présence du président Muhammadu Buhari, se tient pour la 1re fois sur le continent africain.