Initialement prévue pour lundi dernier, la rentrée des classes n'a pas eu lieu. Cependant, les lycées, collèges et écoles étaient ouverts et consacraient leur temps au nettoyage, à la confession des emplois du temps et aux inscriptions. A l'origine, le mot de grève lancé par un syndicat.
Le doute persiste encore sur la prochaine année scolaire au Gabon. La grève de deux semaines initiée par le principal syndicat est toujours d'actualité. La raison de cette grève est la mauvaise préparation de la rentrée scolaire, selon les syndicalistes. Louis Patrick Mombo est le responsable de la principale coalition des syndicats de l'éducation nationale et se félicite du succès de l'action. Au micro de RFI, il a déclaré que "le mouvement de grève a été bel et bien suivi dès la première semaine. Pour nous, c'est une victoire. Et cette grève va se poursuivre. Nous attendons du gouvernement qu'il réponde favorablement à nos revendications.
La pomme de discorde entre les grévistes et le gouvernement est la prime de covidage, les arriérés de salaire et la pénurie d'enseignants. Ils demandent également un meilleur suivi de leurs carrières. De tels mouvements ont souvent été observés dans le corps enseignant, se soldant souvent par des promesses non tenues.
"Le gouvernement n'a pas pris le temps de résoudre ces problèmes pendant les vacances et malgré le début de la grève le 28 septembre, le gouvernement n'a appelé à aucune négociation, même si la Conasysed reste ouverte à la négociation", a-t-il ajouté.
Les parents et les élèves sont inquiets pour la nouvelle année scolaire. Pour eux, ces perturbations risquent de compromettre la scolarité. L'année dernière, l'année scolaire a été perturbée par la pandémie. Pour l'instant, le gouvernement n'a pas réagi aux revendications des enseignants.
Jean Baptiste Bodo