L'Organisation des Nations unies (ONU) a condamné le bombardement d'une ambulance vendredi à Gaza. Ce bombardement a été confirmé par l'armée israélienne, qui a déclaré avoir visé des membres du Hamas utilisant le véhicule, ce que l'organisation islamiste palestinienne a démenti.
Le bilan humain est lourd
Selon le ministère de la Santé du Hamas, cette frappe a fait 15 morts et 60 blessés. Les autorités palestiniennes ont qualifié cette attaque de crime de guerre et ont appelé la communauté internationale à condamner fermement l'attaque.
L'ambulance avait été envoyée sur place pour aider les blessés après une attaque précédente de l'armée israélienne. Les secouristes étaient en train de transporter des blessés vers l'hôpital lorsque l'ambulance a été touchée par une bombe.
Les tensions entre Israël et la Palestine continuent de s'aggraver
Ce bombardement intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et la Palestine. Depuis plusieurs semaines, des affrontements ont lieu entre les deux camps, notamment à Jérusalem, où des manifestations ont été violemment réprimées par la police israélienne.
L'escalade de la violence a également conduit à des tirs de roquettes depuis Gaza vers Israël, ce qui a provoqué des représailles de la part de l'armée israélienne.
La communauté internationale appelle à la désescalade
Face à cette situation, la communauté internationale appelle à la désescalade et à la reprise du dialogue entre les deux parties. L'Union européenne a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à éviter toute action qui pourrait aggraver la situation.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a également appelé à la retenue et à la désescalade. Il a rappelé que les civils ne doivent pas être pris pour cible dans les conflits armés et qu'il est impératif de protéger les travailleurs humanitaires.
Le bombardement d'une ambulance à Gaza est une nouvelle illustration de la situation dramatique dans laquelle se trouve la région. Les tensions entre Israël et la Palestine continuent de s'aggraver et la communauté internationale appelle à la désescalade et à la reprise du dialogue entre les deux parties.