Voici un résumé des principales réactions et appels au cessez-le-feu suite à la frappe israélienne meurtrière sur le camp de réfugiés de Rafah :
Condamnations unanimes de la communauté internationale
La frappe qui a fait des dizaines de morts civils à Rafah a suscité une vague de condamnations de la part de nombreux pays et organisations internationales :
- Le Canada, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly, a exigé "un cessez-le-feu immédiat" qualifiant "d'inacceptable" la mort de civils innocents.
- Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné fermement les "horreurs" de cette frappe, appelant à ce qu'elles "cessent".
- L'Union Africaine a dénoncé les violations "impunies" du droit international par Israël, exigeant l'application de l'ordonnance de la CIJ.
- L'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient a réclamé une enquête "complète et transparente" et de meilleures protections pour les civils.
Mobilisations populaires de solidarité avec les Palestiniens
Dans plusieurs villes dont Paris, des milliers de manifestants se sont rassemblés pour dénoncer le "massacre" de Rafah et exprimer leur soutien au peuple palestinien. Des élus comme le député français Eric Coquerel ont appelé le gouvernement à des "actes" forts pour faire cesser les violences.
Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU
Face à la gravité de la situation, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mardi à la demande de l'Algérie, pour discuter de la crise à Rafah. Malgré les appels répétés, les violences se poursuivent dans la bande de Gaza, exacerbant les tensions et les souffrances des populations civiles. La pression internationale semble s'intensifier pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu durable.