La frappe israélienne qui a fait au moins 45 morts et 249 blessés selon les autorités gazaouies, en visant un camp de réfugiés désigné comme "zone humanitaire", a suscité une vague d'indignation et de condamnations internationales :
Le président français Emmanuel Macron s'est dit "indigné" par ces frappes qui ont fait "de nombreuses victimes" civiles.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s'est dit "horrifié".
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis de faire rendre des comptes aux "autorités israéliennes barbares".
La Maison Blanche s'est dite "bouleversée" par ces images "déchirantes", appelant Israël à mieux protéger les civils.
L'ONU a condamné les frappes et réclamé une enquête "complète et transparente".
Nétanyahou reconnaît une "erreur tragique"
Face à cette déferlante de critiques, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a qualifié ces frappes d'"erreur tragique" devant le Parlement, tout en annonçant l'ouverture d'une enquête."A Rafah, nous avons évacué un million de résidents...et malgré tous les efforts, une erreur tragique s'est produite. Nous enquêtons sur ce qui s'est passé". Israël affirme avoir visé des cibles du Hamas, qualifiées de "légitimes" selon le droit international.
Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU
Face à la gravité de la situation, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mardi pour discuter de cette nouvelle escalade meurtrière à Rafah. Malgré les appels répétés au cessez-le-feu, les violences persistent dans la bande de Gaza, exacerbant les tensions et les souffrances des populations civiles prises au piège des affrontements
