C'est le 7 février dernier que les efforts diplomatiques fournies par les États-Unis pour une éventuelle obtention d'un cessez-le-feu ont été catégoriquement refusés par Israël.
En effet, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté les conditions proposées par le Hamas. Pour Benyamin Netanyahou au contraire, son pays se rapprocherait de la "victoire absolue".
Et pourtant le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken espérait qu'Israël serait prêt à travailler sur les propositions du Hamas qui demandait une pause de 45 jours dans les combats, le retour échelonné des otages restants, la livraison de nourriture, d'autres formes d'aides à Gaza et surtout le retrait de l'armée israélienne. Benyamin Netanyahou a refusé tout accord qui laisserait le Hamas d'avoir le contrôle total ou partiel de la bande de Gaza.
Alors que le secrétaire d'État américain a déclaré mercredi que le bilan quotidien des opérations militaires contre les civils innocents à Gaza reste trop élevé, le premier ministre israélien de son côté a instruit l'armée de préparer une offensive sur Rafah, la ville la plus grande du sud de Gaza qui accueille désormais une bonne partie de la population de ce territoire.