Le mouvement palestinien Hamas a réagi positivement vendredi à la nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza évoquée par le président américain Joe Biden. Cependant, d'importantes divergences persistent avec Israël sur les modalités d'application d'une trêve durable.
Un espoir renaît pour une vraie trêve
Dans un communiqué, les dirigeants du Hamas ont "salué ce qui a été inclus dans le discours de Biden quant à un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces israéliennes de Gaza, la reconstruction et l'échange de prisonniers". Cette réaction fait suite à l'annonce lundi par le Hamas d'avoir accepté une offre de trêve soumise par l'Égypte et le Qatar. Selon des sources palestiniennes, elle prévoyait un cessez-le-feu en trois phases de 42 jours chacune, avec un retrait israélien complet, le retour des déplacés et des échanges d'otages."Nous espérons que cette nouvelle proposition ouvrira la voie à un règlement global du conflit", a déclaré un responsable du Hamas sous couvert d'anonymat.
Quoique , des désaccords persistants avec Israël
Cependant, Israël a dans un premier temps rejeté l'offre de médiation, la jugeant non conforme "au cadre convenu". Le Premier ministre Netanyahu a plutôt approuvé le lancement d'une opération militaire sur Rafah pour obtenir la libération des otages israéliens détenus dans l'enclave palestinienne. "Nous ne pouvons accepter un cessez-le-feu qui laisserait des Israéliens aux mains de preneurs d'otages terroristes", a martelé M. Netanyahu.
Si le Hamas s'est réjoui de l'acceptation par Israël du principe d'une trêve, les négociations restent donc difficiles sur ses modalités précises d'application. Les médiateurs égyptiens et qataris poursuivent leurs efforts pour rapprocher les positions avant une nouvelle escalade.