Sept semaines après le passage de la tempête Daniel qui a dévasté la ville de Derna en Libye, une conférence pour sa reconstruction s'est tenue les 1ers et 2 novembre. L'événement, organisé par le gouvernement de l'Est du pays, avait pour ambition d'être une manifestation internationale de grande ampleur. Mais face à la difficulté de mobiliser les fonds nécessaires, les ambitions ont dû être revues à la baisse.
## Un bilan humain lourd
La tempête Daniel a fait des ravages dans la ville de Derna, située dans l'est de la Libye. Selon les autorités locales, au moins 4 000 personnes ont perdu la vie et près de 10 000 sont portées disparues. Les dégâts matériels sont également considérables, avec des infrastructures publiques et privées gravement endommagées.
## Des ambitions revues à la baisse
Le gouvernement de l'Est de la Libye souhaitait faire de la conférence pour la reconstruction de Derna un événement international de grande ampleur. Mais face à la difficulté de mobiliser les fonds nécessaires, les ambitions ont dû être revues à la baisse. Seuls quelques pays ont répondu présents, notamment l'Egypte et les Emirats arabes unis. Les organisations internationales, quant à elles, ont été peu nombreuses à participer.
## Des défis importants pour la reconstruction
La reconstruction de Derna s'annonce comme un défi majeur pour les autorités libyennes. Outre la mobilisation des fonds nécessaires, il faudra également faire face à des défis logistiques et sécuritaires importants. La ville est en effet située dans une zone instable, où les groupes armés sont nombreux et où les combats entre factions rivales sont fréquents.
Malgré ces difficultés, le gouvernement de l'Est de la Libye a affirmé sa détermination à reconstruire Derna et à redonner espoir aux habitants de la ville meurtrie. Reste à savoir si cette volonté politique sera suffisante pour relever le défi de la reconstruction.