Coup d’État au Niger : la France a suspendu son aide au développement et son appui budgétaire

Coup d’État au Niger : la France a suspendu son aide au développement et son appui budgétaire

Quarante-huit  heures après que le général Abdourahamane Tiani a pris la parole à la télévision nationale nigérienne pour se déclarer à la tête du coup d’État en cours pour renverser le président, Mohamed Bazoum, les réactions pour condamner ce coup de force s’accumulent. De ce fait, Paris a annoncé hier samedi 29 juillet, qu’il suspendait, « avec effet immédiat, toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Niger », a fait savoir le ministère des affaires étrangères dans un communiqué. « la France demande le retour sans délai à l’ordre constitutionnel nigérien, autour du président Mohamed Bazoum, élu par les Nigériens », a ajouté le communiqué publié après qu’un conseil de défense, présidé par Emmanuel Macron, s’est tenu, samedi après-midi. De son côté, l’Union africaine (UA) « exige des militaires le retour immédiat et sans condition dans leurs casernes et le rétablissement de l’autorité constitutionnelle » sous quinze jours, a ainsi dit, son Conseil de paix et de sécurité. Dans la même veine nouveau, les États-Unis ont apporté vendredi leur « indéfectible soutien » au président élu, Mohamed Bazoum, par la voix de leur secrétaire d’État, Antony Blinken. Le président nigérien « doit être immédiatement libéré » et « l’ordre constitutionnel doit être restauré », a-t-il ajouté.