C'est au cours d'une réunion convoquée par le président français Emmanuel Macron et tenue en congrès à Versailles le lundi 4 mars que les députés et sénateurs du parlement français ont largement voté pour l'inscription de l'interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans la constitution.
Selon les résultats, 780 voix ont validé l'inscription de l'avortement dans la constitution contre 72 seulement. La France devient ainsi le premier pays au monde à autoriser officiellement l'interruption volontaire de grossesse dans sa constitution.
Sur l'esplanade du Trocadéro à Paris, des centaines de personnes ont célébré le vote l'inscription de l'IVG dans la constitution française. Pour le constitutionnaliste Benjamin Morel qui a assisté au congrès à Versailles, il faudra "cinq à dix ans "pour mesurer la portée juridique encore floue de l'inscription dans la constitution française de la liberté garantie de recourir à l'avortement.