Le conflit à Gaza connaît une nouvelle escalade tragique avec une frappe meurtrière sur un camp de déplacés.
Réaction du gouvernement israélien
L'armée israélienne a confirmé avoir ciblé Mohammed Deif, le chef militaire du Hamas et cerveau présumé de l'attaque du 7 octobre. Tsahal affirme que Deif se serait caché dans un bâtiment visé par la frappe dans le camp d'Al-Mawasi. Cependant, le gouvernement n'a pas encore commenté directement les pertes civiles massives rapportées.
Bilan et réactions internationales
Le ministère de la Santé du Hamas fait état d'au moins 71 morts et 289 blessés dans ce qu'il qualifie de "massacre odieux". Ce bilan pourrait s'alourdir, des corps étant encore inaccessibles en raison des tirs intenses. Cette frappe sur une zone déclarée "humanitaire" par Israël soulève de vives inquiétudes quant au respect du droit international humanitaire.
Perspective pour Gaza
L'avenir de Gaza reste incertain, avec des tensions croissantes au sein même du gouvernement israélien. Benny Gantz, ministre du cabinet de guerre, a lancé un ultimatum à Netanyahu pour présenter un plan post-Hamas d'ici le 8 juin. Des propositions émergent pour une administration conjointe internationale des affaires civiles à Gaza, mais le débat reste vif en Israël. La communauté internationale devra jouer un rôle crucial pour trouver une issue à ce conflit et garantir la protection des civils. La poursuite des opérations militaires dans des zones densément peuplées soulève de graves questions sur le respect du droit international humanitaire et la proportionnalité des actions menées.