L’appel ou mieux le « cri du cœur », lancé par Gwendoline Hamon , comédienne de la série Cassandre, en faveur d’une dame violée et à l'hôpital Sainte-Périne à Paris, est une semonce de plus pour ceux qui ne connaissent l’état dans lequel se trouvent nos hôpitaux actuellement . Il fait juste le voir pour le croire. On se croirait parfois dans un pays du tiers monde dans mes années 80.
Informée de l’horreur inacceptable subie par une patiente, l’actrice a écrit à notre premier Ministre : « Merci de lire l’histoire de cette famille et de la relayer. On sait que l’hôpital public va mal mais on ne peut pas traiter les gens comme des rats quand même ! »
Ces mots justes vont-ils faire bouger les choses ?
Des phénomènes et des faits récurrents : des décès dans les salles d’urgence, la maltraitance des malades, le manque cruel d’hygiène (pas d’alcool pour se désinfecter, les toilettes sales etc.) , le manque de personnel et des soignants constamment en dépression ou démotivé .
Mais, le viol de cette patiente atteinte trisomie et paralysée n’est pas un épiphénomène. C’est que l’Hôpital Français va mal, très mal. Il est catastrophique, selon les dires de ce médecin qui a souhaité grader l’anonymat : « nous sommes au bout du bout ; si le gouvernement ne met pas les moyens, il faut s’attendre à une rupture totale de la chaine de soins en France. Nous avons lance des SOS, mais le gouvernement prend la chose à la légère pendant que nous nous voyons l’hôpital mourir ».
Nous espérons que ce énième appel lancé par l’actrice, de 53 ans, qui a interpelé Gabriel Attal, ne va pas sombrer lui aussi dans le grand abime du désespoir.
Notons, pour information , que l’actrice et metteuse en scène, Gwendoline Hamon, est la petite-fille du célèbre écrivain Jean Anouilh et depuis 2004, l'épouse de Frédéric Diefenthal.