Après le report de la présidentielle au Sénégal, la situation reste toujours tendue. Alors que le bureau des droits de l'homme des nations unies a exprimé sa préoccupation quant au report des élections sans précédent, la communauté économique des États d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) à son tour a fait une déclaration au bloc régional de l'Afrique de l'ouest selon laquelle les autorités sénégalaises devraient organiser l'élection présidentielle ce mois-ci comme prévu au lieu de la retarder de dix mois.
C'est en raison des controverses liées à la disqualification de certains candidats et d'allégations de corruption que le report initial de la présidentielle prévue le 25 février a été décidé par le président sénégalais.
Macky Sall a rassuré de qu'il s'engagera un dialogue national ouvert afin de réunir toutes les conditions d'une élection libre transparente et inclusive. Une décision que les dirigeants de l'opposition et les candidats ont rejeté en la qualifiant de "coup d'État".
Lundi lorsque le parlement a voté le report de l'élection présidentielle au 15 décembre prochain dans le cadre d'un processus de vote, les forces de sécurité ont expulsé plusieurs législateurs de l'opposition alors qu'ils débattaient de la décision du président Macky Sall dont le mandat devait normalement s'achever le 2 avril de l'année en cours. Ce qui a suscité l'indignation et la condamnation.